AIRAMA-ph.jpg (17577 octets)   ALLIANCE   INTERNATIONALE   POUR   LA  RECONNAISSANCE  DES  APPORTS

                    DE   MAURICE  ALLAIS  EN  PHYSIQUE  ET  EN  ECONOMIE

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En marge des "Entretiens libres" avec Maurice Allais
Colloque du 22 mai 2006

Bref rappel historique

L'expérience de Michelson
A la fin du 19ème siècle, les physiciens ont cherché à savoir s'il était possible, au moyen d'une expérience terrestre, de confirmer le chiffre de la vitesse de la Terre lorsqu'elle parcourt dans l'espace son orbite annuelle autour du Soleil. Cette vitesse, on le sait, est d'environ 30 km/s. A l'époque, l'opinion générale était que la Terre se déplace dans un éther immobile.

Albert A. Michelson, qui devait plus tard en 1923 devenir le Président de l'Académie des Sciences des Etats-Unis, imagina en 1881 un appareil qui permettait de mesurer la différence de vitesse de la lumière entre deux directions perpendiculaires. Cet appareil fut appelé "interférométre", car il utilisait la propriété qu'ont deux rayons lumineux, lorsqu'ils se combinent entre eux, de pouvoir créer des franges d'interférences. La réalisation de l'appareil fait appel à la mise en place d'une optique compliquée et de grande précision. En pointant son appareil dans la direction de la marche de la Terre, Michelson espérait trouver une différence de 30 km/s avec la vitesse mesurée dans le sens perpendiculaire.

Après une série d'expériences effectuées avec Edward Morley en 1887 et les années suivantes, il fallut se rendre à l'évidence: on ne trouvait pas le chiffre de 30 km/sec attendu. On trouvait bien une petite différence faible, de l'ordre de 8 km/sec, sans plus. Ce chiffre faible était incompréhensible car il ne correspondait à rien de connu.

Les conclusions de l'époque
Dans l'impossibilité d'expliquer les résultats obtenus, la communauté scientifique de l'époque préféra penser que les quelque 8 km/sec trouvés résultaient d'erreurs expérimentales et que, faute d'explication scientifique du résultat, on pouvait considérer que le résultat différentiel était nul.

On décréta par conséquent que la vitesse de la lumière était la même dans toutes les directions de l'espace et n'était pas influencée par le mouvement de la Terre. Qu'en conséquence, il n'était pas possible de détecter le mouvement de la Terre par des expériences terrestres.

C'est sur ce postulat, qui déjouait toutes les prévisions que, sur une idée de Lorentz, Poincaré d'abord, puis Einstein ensuite bâtirent leur théorie de la Relativité.

Entrée en scène de Dayton C. Miller
Dayton C. Miller était à la fin du 19ème siècle un jeune physicien qui avait participé aux dernières expériences de Michelson et de Morley. Il avait lui-même constaté de ses yeux le déplacement des franges de l'appareil et il n'avait pas accepté cette manière de décréter nul un résultat qui ne l'était pas.

Après la guerre de 14-18, alors qu'il était devenu Président de la Société Américaine de Physique, il résolut de recommencer l'expérience de Michelson et mit au point un interféromètre considérablement plus précis dans lequel la longueur du trajet lumineux dans l'instrument était 30 fois plus grande.

Après plusieurs séries d'expériences très longues et minutieuses s'étalant sur une année entière en 1925-1926, et qui comportèrent au total le chiffre extraordinaire de 200 000 lectures, il confirma publiquement qu'il existait bien une différence de 8 km/sec, en moyenne sur l'année, entre deux directions perpendiculaires dont il nota dûment les cordonnées variables suivant l'heure et la saison.

Lorsqu'il publia ses résultats, ce fut un tollé général : les résultats de Miller n'étaient pas possibles puisqu'ils n'étaient pas conformes à la Théorie de la Relativité !... Miller s'était forcément trompé !... Einstein, très honnêtement, déclara cependant : "Si les résultats du Dr Miller sont confirmés, la Théorie de la Relativité s'écroule. L'expérience est le juge suprême." (Revue Science, Vol.62, N°1596, 31 juillet 1925).

Le pauvre Miller dut subir cette avalanche de reproches. Après avoir essayé de se battre et de répondre aux objections, il succomba sous le nombre et baissa les bras. Mais il publia tous ses résultats dans le détail (Reviews of modern Physics, Juillet 1933).

Entrée en scène d'Ernest Esclangon et de Maurice Allais
Ernest Esclangon était un astronome qui fut Directeur de l'Observatoire de Strasbourg puis de Paris. Il effectua en 1926-1927 diverses expériences sur la direction d'un rayon lumineux réfléchi par un miroir. Ce rayon réfléchi n'est pas exactement symétrique du rayon incident comme le dit Descartes. Il y a une petite différence dite aberration. qui est due au fait que le miroir est entraîné par le mouvement de la Terre. Ses mesures lui ont permis de le vérifier. Il a ainsi pu mettre en évidence le mouvement de la Terre par une expérience terrestre. C'est un démenti flagrant au postulat d'Einstein.

Un peu plus tard, en 1927-1928, utilisant une lunette astronomique, il a pu mettre en évidence une différence systématique entre les lectures effectuées vers l'est et celles effectuées vers l'ouest ceci traduisant une dissymétrie optique de l'espace due à la rotation de la Terre.

Dans les années 1950, Maurice Allais, dans des expériences conçues par lui (voir site http://allais.maurice.free.fr ) et touchant à la fois à la gravitation et à la propagation de la lumière, avait mis en évidence des anomalies inexplicables par les lois physiques communément admises. Il avait, dès cette époque, constaté lui aussi qu'il était possible de mettre en évidence le mouvement de la Terre sur son orbite par des expériences terrestres . Il a été conduit à conclure à l'"Anisotropie de l'Espace" (c'est le titre de son ouvrage de 1997).

Il eut l'idée de reprendre les résultats de Miller et de les analyser soigneusement.

A la condition de mesurer le temps en heures sidérales, il fut stupéfait de constater dans ces résultats des régularités, une harmonie et une logique intrinsèque que Miller lui-même n'avait pas aperçues. Ces régularités, prouvent que les résultats de Miller n'ont pas été parasités par des influences extérieures ou des erreurs opératoires. Elles prouvent également la validité de l'interférométre lui même. On constate qu'il existe bel et bien une différence de vitesse de la lumière de 8 km/sec en moyenne sur l'année entre deux directions perpendiculaires. Les résultats de Miller doivent donc être considérés comme valables, car il est strictement impossible que ces régularités puissent être le fait du hasard.

Maurice Allais a publié ses conclusions dans 3 notes adressées à l'Académie des Sciences. Il a également fait paraître un article dans la revue de l'Ecole Polytechnique : "La Jaune et la Rouge" (N° d'octobre 2003). Ces documents sont publiés dans le site Internet cité plus haut. Voir aussi son ouvrage "l'Anisotropie de l'Espace".

La conclusion tirée par Maurice Allais est que la Terre et l'Ether qui l'entoure ont un même mouvement autour du soleil. Quant aux 8 km/sec, il les explique autrement et il en donne une raison confirmée par le calcul. Voir ses ouvrages : "L'Effondrement de la Théorie de la Relativité" et "Sur l'interprétation des expériences interférométriques de Michelson".

La situation actuelle
La validité des résultats de Miller ayant ainsi été confirmée, nous sommes obligés de tenir compte de l'opinion formulée par Albert Einstein lui-même : les lois de la Relativité sont invalidées. Seul demeure le principe d'équivalence de l'inertie et de la masse.

Mais ce n'est pas aussi simple : on refait à Maurice Allais le procès qui a été fait à Miller il y a 80 ans. Comme ce résultat met à mal la Théorie de la Relativité, on le déclare impossible a priori. Il n'est même pas besoin de perdre son temps à l'examiner.

On notera pourtant que Maurice Allais considère uniquement des faits expérimentaux. Il se contente d'exposer les conséquences des expériences de Miller !.. Il ne fait que livrer les résultats de l'Expérience qui, en matière scientifique, "est le seul juge". Il dit simplement, comme l'a dit Einstein lui même, que la Théorie de la Relativité est en défaut puisque les résultats de Miller sont prouvés.

La position de Maurice Allais est d'autant plus forte que les expériences ont été faites par un autre que lui, et que leurs résultats sont depuis 80 ans dans le domaine public : il ne peut pas être suspecté de les avoir influencés. De même, son travail est vérifiable par n'importe quel calculateur compétent.

Il appartient aux jeunes chercheurs, délivrés de préjugés dépassés, de réexaminer les théories actuellement admises. Nul doute que l'on arrivera un jour à une compréhension nouvelle de l'Univers, et à bâtir une nouvelle théorie qui englobera et expliquera tous les faits expérimentaux connus, ceux de Miller, Esclangon et Allais de même que ceux que l'on met aujourd'hui au crédit des Lois de la Relativité. Grâce à Maurice Allais, c'est une voie nouvelle qui s'ouvre aujourd'hui pour la Recherche.