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ALBERT EINSTEIN
UN EXTRAORDINAIRE PARADOXEpar Maurice Allais
Prix Nobel de Sciences Economiques
publié en mars 2005 par les Editions Clément Juglar
62, avenue de Suffren - 75015 Paris
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NOTA : Les notes peuvent être lues en cliquant sur leur
numéro. Le retour à l'article s'obtient
de la même manière.
Albert Einstein - Collected Papers, ( Vol. 1, 1987, p. 310)
" La croyance absurde dans l'autorité est le
pire ennemi de la vérité"
Vilfredo Pareto - Traité de
Sociologie générale, 1917
" L'expérience démontre que l'avis des hommes
"compétents" est souvent
tout à fait en désaccord avec la réalité, et l'histoire de la science est l'histoire
des erreurs des hommes "compétents".
Henri Poincaré - La Science et
l'Hypothèse, 1902
"L'expérience est la source unique de la vérité, elle
seule peut nous
apprendre quelque chose de nouveau ; elle seule peut nous donner
la certitude".
Albert Einstein - Comme je vois
le monde, 1939
" L'attrait principal de la théorie de la relativité
est qu'elle constitue un
tout logique. Si une seule de ses conséquences se montrait inexacte,
il faudrait l'abandonner".
Albert Einstein - Revue
"Science", 1925
" Si les observations du Dr Miller étaient confirmées,
la théorie de la
relativité serait en défaut. L'expérience est le juge suprème".
Bengt Samuelsson - Prix Nobel de
Médecine 1983 - Allocution lors de
la remise des Prix Nobel 2002
" In science, transparency and honesty are highly valued ... Science is
basically the search for truth ... and a system that does not permit the
search for truth cannot be a scientific system".
A la veille du Centenaire de la Théorie de la Relativité en
2005 le présent article
a pour objet de commenter un extraordinaire paradoxe sans
équivalent dans
toute l'histoire des sciences: le plagiat d'une erreur fondamentale qui a mené
depuis un siècle l'auteur de ce plagiat à une gloire immense et universelle.
LA DECOUVERTE DE LA
THEORIE DE LA RELATIVITE
La découverte en 1905 de la Théorie de la Relativité attribuée à
Albert Einstein
(1879-1955), alors âgé seulement de vingt-sx ans, a été considérée comme une
révolution majeure dans la Pensée Physique, comme le démontrent les
témoignages qui suivent parmi une multitude d'autres (1).
Max Planck, (1858-1947), Prix
Nobel de Physique 1918, 1909 :
"En audace ce principe dépasse probablement tout ce qui a été conçu
dans la science naturelle spéculative. Ce principe a apporté une révolution
dans notre image physique du monde qui, en étendue et profondeur,
peut être seulement comparée à celle qui fut introduite par le système
copernicien du monde".
J.J. Thomson (1856-1940), Prix Nobel de Physique
1906, 1918 :
"L'oeuvre d'Einstein représente l'un des plus grands accomplissements
de l'Histoire de la pensée humaine depuis l'époque de Newton".
Hermann Weyl (1885-1955),
1921 :
"Après un travail de critique logique poursuivi durant tout
le dernier siècle,
la tempête arriva qui détruisit les conceptions (anciennes) d'espace, de
temps et de matière pour faire place à une vision plus libre et plus aiguë
des choses. Le bouleversement fut accompli essentiellement par le travail
génial d'un seul homme : Albert Einstein".
Max Born (1882-1970), Prix
Nobel de Physique 1954, 1923 :
"Le résultat de la Théorie d'Einstein est ainsi la
relativisation et
l'objectivation des notions d'Espace et de Temps. Elle couronne
aujourd'hui l'édifice de la conception scientifique de l'Univers ..."
"La force de la nouvelle théorie est due à ce
qu'elle provient
directement de l'expérience".
Paul Langevin, (1872-1946),
1931 :
"Einstein figurera au premier rang dans l'histoire des
sciences, dans
l'histoire de la physique à notre époque. Il est et restera une de ces
étoiles de première grandeur que porte le ciel de l'humanité".
Louis de Broglie, (1892-1987), Prix
Nobel de Physique 1929, 1949 :
"[ L'ouvrage de Costa de Beauregard : La théorie de la
Relativité
restreinte] a l'avantage indéniable de découler directement des
considérations originelles d'Einstein, considérations si profondes
et si fondamentales qui se rattachent aux données de l'expérience".
L'influence de la Théorie de la Relativité n'a connu aucun
précédent aussi
immense et aussi rapide. Peut-être les commentaires de 1964 d'un auteur
particulièrement qualifié, Paul Couderc, astronome à l'Observatoire de Paris,
peuvent en préciser l'ampleur (2) :
" La théorie de la relativité est une théorie physique ;
elle a pour base
une critique logique des mesures humaines du temps et de l'espace.
Son domaine est le plus vaste qu'ait jamais dominé aucune autre théorie
et, en quelques années, sa fécondité s'est montré extraordinaire. Elle ne
constitue pas un chapitre de la Physique : ses lois s'imposent à toute la
Physique et elle y réalise une synthèse magistrale ...
"Il n'existe pas encore une seule expérience qui ait
parlé contre elle ...
"En fait, la Relativité a bouleversé sans retour nos
conceptions du monde,
aussi bien celles du philosophe que celles du savant ...
"(Il faut) proclamer d'abord l'origine expérimentale de la
Relativité, la nature
concrète des questions qu'elle aborde, la diversité de ses résultats, le
caractère pragmatique de ses prédictions ...
"Les mouvements (d'une) source lumineuse n'ont aucune
influence sur
la vitesse du rayonnement émis ... Aucun observateur mesurant la vitesse
de la lumière n'a jamais trouvé un nombre différent (de la valeur) (c) quelles
qu'aient pu être les conditions de son expérience : l'invariance de (c) est
sans doute le fait le mieux établi de notre Physique. Un nombre
considérable d'expériences, de haute précision, renouvelées depuis
soixante ans l'établit : la première en date fut celle de Michelson (1881) ...
"La science n'est pas ... un catalogue de faits :
l'imagination de l'homme,
sa raison, doivent féconder les faits, les grouper, les hiérarchiser, en
édifiant une théorie. Mais quand cette théorie est soumise à l'expérience,
il faut alors admettre la primauté du fait, s'incliner devant le verdict de la
nature, quitter les chemins qu'elle barre, afin de suivre toujours plus loin
les voies ouvertes.
"La Relativité est le meilleur exemple de la docilité
nécessaire : cédant
aux indications de l'expérience, la Physique a quitté les ornières où elle
s'embourbait pour s'engager ... sur une route magnifique".
Quelques rares voix critiques
Dans cet océan de dithyrambes seules quelques
voix critiques se sont élevées
avec vigueur. Ainsi E. Carvallo (1856-1945) écrit en 1934 (3) :
" Suivant la théorie d'Einstein, aucune
expérience purement terrestre, sans
repères extérieurs, ne peut manifester la translation de la terre. C'est le
postulat , généralisation naturelle, mais hasardeuse du résultat douteux de Michelson.
Sur son postulat, Einstein a fait des calculs, en partant de la
célèbre transformation de Lorentz.
" L'audace de son génie a donné à ses
formules des interprétations
physiques, sans crainte de heurter la science admise. Il renversa la
mécanique de Galilée, et jusqu'aux concepts de temps et d'espace. Plus
ses conclusions heurtent le sens commun, plus elles furent accueillies
avec enthousiasme. Sauf quelques rares exceptions, les géomètres les
plus éminents, suivis des maîtres de la physique, ont entraîné le grand
public dans la doctrine nouvelle. L'effondrement de l'école de Fresnel,
l'audace, la nouveauté de la théorie, sa rigueur mathématique, la grande
intelligence de l'auteur, son charme personnel, furent les causes d'un
succès inouï ...
" La postérité ne jugera-t-elle pas
que la Relativité fit un moment reculer
la Science de trois siècles ? ".
L'ARTICLE FONDATEUR DU
26 SEPTEMBRE 1905 D'EINSTEIN :
UN PLAGIAT
En fait, il est aujourd'hui définitivement établi que l'article du 26 septembre 1905
d'Einstein, fondateur de la Théorie de la Relativité, et qui a valu à son auteur une
immense et universelle célébrité, a purement et
simplement reproduit les
formulations antérieures d'Henri Poincaré (1854-1912), qui lui-même
avait rendu
rigoureuses les formulations antérieures de Hendrick Lorentz (1853-1928),
Prix Nobel 1902 (4).
Un exemple frappant de cette reproduction est le Principe de Relativité présenté
en 1904 par Henri Poincaré lors de sa conférence de Saint-Louis aux Etats-Unis
comme un principe fondamental de la Physique. Suivant Henri Poincaré (5) :
"D'après le Principe de Relativité les lois des
phénomènes physiques doivent
être les mêmes, soit pour un observateur fixe, soit pour un observateur
entraîné dans un mouvement uniforme, de sorte que nous n'avons et ne
pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous sommes oui ou non
entraînés dans un pareil mouvement".
En fait, ce principe d'Henri Poincaré qui est le principe de base de l'article fondateur
de la Théorie de la Relativité d'Einstein a été
reproduit presque identiquement
dans cet article du 26 septembre 1905 (6).
Quant à la transformation mathématique des coordonnées d'espace
et de temps,
quant à la formule de composition des vitesses, et quant à l'invariance des
équations de Maxwell par la transformation des coordonnées d'espace et de
temps, la reproduction des expressions mathématiques
antérieures d'Henri
Poincaré est totale (7).
Cette reproduction, sans aucune
référence explicite, constitue un véritable
plagiat (8) (9).
En réalité, c'est à Henri Poincaré
qu'aurait dû revenir l'extraordinaire célébrité
dont a bénéficié indûment Albert Einstein pour la découverte de la Théorie de la
Relativité. (10).
LE
PRINCIPE DE RELATIVITE D'HENRI POINCARE,
conséquence d'erreurs fondamentales
de la Communauté
Scientifique de l'époque.
En fait, le principe de relativité d'Henri Poincaré a résulté d'une
erreur fondamentale
partagée par toute la Communauté Scientifique de l'époque, l'admission sans
réserve d'une hypothèse injustifiée : "La Terre se déplace
au sein d'un Ether
immobile"(11).
Henri Poincaré est mort trop tôt en 1912 pour être en mesure de
rejeter cette
erreur (12).
Dès lors qu'on admettait que la Terre se
déplace au sein d'un éther immobile,
il en résultait que les observations interférométriques de Michelson devaient
conduire à une estimation d'un vent d'éther de 30 km/sec.
Or on n'a jamais décelé un vent d'éther de 30 km/sec et on a
interprété la vitesse
de 8 km/sec décelée par Michelson et Morley en 1887 comme une erreur
d'observation.
C'est la nécessité d'expliquer l'absence de tout vent d'éther de
30 km/sec qui
est ainsi à l'origine de la Théorie de la Relativité restreinte.
Si au lieu d'admettre que la Terre se déplace au sein d'un éther
immobile, on
vait admis que la Terre et l'éther ont le même mouvement autour du Soleil, il
aurait été évident qu'on ne pouvait constater un vent d'éther de 30 km/sec.
C'est sur cette constatation que se fonde mon ouvrage de 2005
"Sur l'interprétation des observations interférométriques de Michelson - Les
données de l'observation - Aucun vent d'éther de 30 km/sec mais un vent d'éther
de 8 km/sec. - Une extraordinaire vérification".
Dès lors que par contre on admettait que la Terre se déplace au
sein d'un éther
immobile, le Principe de Relativité de Poincaré et par suite de la Relativité
restreinte résultaient de l'absence de tout vent d'éther de 30 km/sec.
On peut alors considérer que la Théorie de la Relativité
Restreinte repose sur trois
postulats
Postulat 1
Les expériences interférométriques de Michelson et de ses successeurs ont toujours
donné des résultats négatifs
Postulat 2
La vitesse de la lumière par rapport à la Terre est invariable quelque soit sa
direction.
Postulat 3
Il est impossible de déceler le mouvement de la Terre sur son orbite par des
expériences purement terrestres.
En fait, il résulte des régularités extraordinaires et
irréfragables que j'ai mises en
évidence dans les analyses des observations interférométriques de Dayton C.
Miller de 1925-1926 qu'il est totalement inexact de
soutenir que les expériences interférométriques de Michelson et de ses successeurs ont
toujours donné des
résultats négatifs, que la vitesse de la lumière par rapport à la Terre ne dépend
pas de sa direction, et qu'il est impossible de déterminer la position de la Terre
sur sa trajectoire autour du Soleil par des expériences purement terrestres (13).
En conséquence les trois Postulats sur
lesquels repose la Théorie de la Relativité
de 1905 sont totalement infirmés par les données de l'observation. (14) et il
en est
de même de la Théorie de la Relativité Restreinte.
Comme la Théorie de la Relativité Restreinte
n'est qu'un cas particulier de la
Théorie de la Relativité Générale et que selon Einstein lui même ces deux théories
ne peuvent se contredire, la non validité de la Théorie de la Relativité Restreinte
entraîne la non validité de la Théorie de la Relativité Générale.
On constate une fois de plus la validité du
jugement de Fénelon (1651-1715) :
"La plupart des erreurs des hommes ne
tiennent point tant à ce qu'ils
raisonnent mal à partir de principes vrais, mais bien plutôt à ce qu'ils
raisonnent juste à partir de principes faux ou de jugements inexacts".
En réalité, s'il n'y a effectivement
aucun vent d'éther de 30 km/sec. il y a un vent
d'éther d'une valeur moyenne de 8 km/sec. dont la direction varie au cours de
l'année (15).
Les victimes de l'hypothèse admise que
la Terre se déplace au sein d'un Ether
immobile ont été innombrables: Hendrik Lorentz et Henri Poincaré, Albert Einstein,
Max Planck, David Hilbert, Hermann Minkowski, Max Born, Max von Laue, Paul
Langevin, Paul Painlevé, Arthur Eddington, Louis de Broglie,......, jusqu'à Olivier
Costa de Beauregard, René Dugas, Edmund Whittaker, Marie-Antoinette Tonnelat,
Georges Lochak, Paul Couderc, Jules Leveugle, Renaud de la Taille, Jean-Paul
Auffray, Françoise Balibar, Christopher Jon Bjerknes, et François de Closets et
Jean Hladik. (16)
La domination dogmatique séculaire
d'une théorie fausse
De là a résulté une incroyable situation sans aucun précédent
dans toute
l'histoire : la domination dogmatique et intolérante
pendant un siècle d'une théorie
fausse, la Théorie de la Relativité (17), résultant elle-même du
plagiat indiscutable
d'une incontestable erreur.
Les conséquences néfastes qui en ont résulté pour la science ont
été incalculables, l'orientation totale pendant un
siècle de la science dans une voie erronée, et une
régression de la pensée scientifique qui n 'a cessé de constituer un obstacle
insurmontable sur la voie du progrès (18).
Il convient de souligner ici qu'Albert Einstein n'a jamais partagé
la position
dogmatique et obscurantiste de certains relativistes d'aujourd'hui comme en
témoigne, six ans avant sa mort, sa lettre du 28 mars 1949 à Solovine (19) :
"Vous vous imaginez que je regarde l'oeuvre de ma vie avec
une calme
satisfaction. Mais vue de près, il n'en est rien. Il n'y a pas un seul concept
dont je suis convaincu qu'il résistera, et je me demande même si je suis sur
la bonne voie".
LA VALIDITE D'UNE
THEORIE ET LES DONNEES DE
L'EXPERIENCE
Principes de toute démarche
scientifique
En fait, trois principes dominent toute
démarche scientifique (20).
1 - La vérification d'une théorie par
certaines données de l'observation n'est
pas une preuve de sa validité. Elle montre simplement qu'elle est compatible
avec les données de l'observation.
2 - Quels que puissent être le nombre, la
qualité et la précision des vérifications antérieures d'une théorie, elle se trouve
infirmée si une quelconque de ses hypothèses essentielles ou si une quelconque de ses
implications est
infirmée par une expérience cruciale.
3 - Pour qu'une expérience incompatible
avec une théorie antérieure puisse
être considérée comme cruciale, il faut et il suffit que les observations correspondant
à cette expérience puissent être considérées comme scientifiquement incontestables.
Il résulte de là notamment que pour réfuter
l'invalidation de la Théorie de la
Relativité par les extraordinaires régularités que j'ai mises en évidence dans les
observations de Dayton C. Miller 1925-1926, il serait nécessaire de démontrer la
non validité de ces régularités, ce qui de toute évidence serait impossible.
QUATRES QUESTIONS
En fait, l'analyse de la Genèse de la
Théorie de la Relativité soulève quatre
questions fondamentales :
- Qui a découvert la
Théorie de la Relativité ?
- L'article du 26 septembre 1905 d'Albert Einstein, "fondateur"
de la Théorie de
la Relativité, constitue-t-il ou non un plagiat ?
- Dans quelles conditions précises a été rédigé l'article du 26
septembre 1905
"fondateur"de la Théorie de la Relativité ?
- La Théorie de la Relativité est-elle scientifiquement valide ?
1.- La réponse à la Première
question est en toute certitude que la découverte de
la Théorie de la Relativité doit être attribuée à Henri Poincaré (21).
2.- La réponse à la Deuxième
question doit être affirmative. Il est réellement
impensable qu'à 26 ans le jeune Einstein ait pu trouver en quelques mois la
Théorie de la Relativité telle qu'elle a été élaborée antérieurement par Poincaré
en une dizaine d'années (22).
3.- Il n'y a pas de réponse certaine à la Troisième question. Personne actuellement
ne peut préciser en toute certitude dans quelles conditions a été rédigé l'article
du 26 septembre 1905 signé par Albert Einstein (23).
4.- La réponse à la Quatrième
question est en toute certitude que les fondements
mêmes de la Théorie de la Relativité sont totalement
invalidés par les extraordinaires régularités
sous-jacentes aux observations de Dayton C. Miller 1925-1926 que j'ai
mises en évidence (24).
POURQUOI CETTE
PUBLICATION ?
Au terme de toute cette analyse qui
s'est voulue limitée à l'essentiel , puis-je dire
quels sont les motifs qui m'ont décidé à cette publication au moment de la
Célébration du Centenaire de la Découverte du Principe de Relativité
et de ses
implications.
Pour moi, il y a une éthique
scientifique qui doit être totalement respectée. En
aucun cas l'auteur effectif d'une découverte ne saurait être dépouillé de la
paternité
de cette découverte.
En fait, la paternité de l'Article fondateur de la Théorie de la Relativité a été
indûment attribuée à Albert Einstein et son auteur effectif a été Henri Poincaré.
Mais ma motivation majeure a
été que la soumission inconditionnelle aux données
de l'expérience est La Règle d'Or qui doit dominer toute discipline scientifique et
que toute théorie, quelle qu'elle soit, si elle n'est pas vérifiée par toutes les
données
de l'expérience n'a aucune valeur scientifique et qu'elle doit être rejetée.
Dès lors, les affirmations érigées
en Postulats que l'expérience interférométrique
de Michelson a toujours donné des résultats négatifs, l'invariance supposée de la
vitesse de la lumière à la surface de la Terre, et l'impossibilité de déceler le
mouvement de la Terre autour du Soleil par des expériences purement terrestres
doivent être reconnues comme inexactes, et en conséquence le Principe de
Relativité et ses implications sont dénués de tout fondement réel ainsi que la
Théorie de la Relativité qui en découle.
___________________________
NOTES
NOTA
: le retour à l'article s'obtient en cliquant sur le numéro de la note.
1. Voir Allais, 1997, L'Anisotropie de l'Espace, p. 614 ; et
pour la citation de J.J. Thomson voir Jules
Leveugle, 2004, La Relativité, Poincaré et Einstein, Planck,
Hilbert. Histoire véridique de la Théorie de
la Relativité , pp. 295-296
2. Paul
Couderc, La Théorie de la Relativité, 1966, pp. 7, 8, 9, 14, 24.
3. E. Carvallo, 1934, La théorie d'Einstein démentie par l'expérience, Chiron,
p. 28-29. Carvallo écrit
encore (pp. 6-7) :
" Le résultat trouvé (de 8 km/sec) est trop faible.
Naturellement, mais à tort, on conclut qu'il est nul,
que le petit déplacement trouvé est une erreur d'expérience. On déclare que
l'expérience donne un
résultat négatif.
" Et puis, c'est une extension, une généralisation du
résultat faussé. Toute autre expérience dirigée
vers la même utopie, donnerait aussi un résultat négatif. Voilà le postulat
d'Einstein, postulat
conforme au préjugé en cours".
Allais,
1997, L'Anisotropie de l'Espace, p. 615. La citation précédente de Paul
Couderc montre
bien que le facteur décisif à l'origine de la Théorie de la Relativité a été le
résultat prétendu négatif des
experiences interférométriques de Michelson et de ses successeurs.
4. Voir
le très remarquable et à vrai dire magistral article de Jules
Leveugle, 1994, - Poincaré et la
Relativité,La Jaune et la Rouge (revue polytechnicienne), avril 1994, p.
31-50 et A propos de Poincaré et
la Relativité, La Jaune et la Rouge, novembre 1994, p. 7-14.
Voir également Allais,
1997, L'Anisotropie
de l'Espace, pp. 553-554 et 569-572
D'après Jules Leveugle,
l'origine majeure de son article de 1994 a été la lecture du petit ouvrage
La Mécanique Nouvelle, recueil de différents textes essentiels d'Henri
Poincaré, et de sa remarquable
Introduction d'Edouard Guillaume (Gauthier-Villars, 1924). En fait,
Edouard Guillaume admet que la
découverte du Principe de la Relativité a été faite indépendamment par Poincaré et
Einstein (voir son
Introduction, p. VII)
La contribution de 1994 de Jules
Leveugle apparaîtra d'autant plus remarquable que jamais auparavant
la priorité d'Henri Poincaré sur Albert Einstein n'avait été mise aussi clairement en
évidence malgré son
occultation générale. Un excellent exemple de cet aveuglement est celui de René Dugas,
analyste si
pénétrant et si compétent de l'Histoire de la Mécanique (voir son très remarquable
ouvrage, Histoire de la
Mécanique, 1950, pp. 445-519)
En fait, le Prix Nobel de Physique de
1921 attribué en 1922 à Einstein ne l'a pas été pour la Théorie de la
Relativité, mais " for his services to theoretical Physics and especially for
his discovery of the law of the
photoelectric effect".
Poincaré a fait l'objet d'une proposition pour le
Prix Nobel de Physique de 1910 par le professeur suédois
Gösta Mittag-Lofler, mais elle est restée sans suite (Jean-Paul Auffray, "Enquête
: Einstein ? Poincaré ?
Lequel a vraiment inventé la Relativité ? ", Science et Vie, n°61,
2001, pp. 26-40)
5. Allais, 1997, L'Anisotropie de l'Espace,
pp. 558. Pour une analyse d'ensemble du Principe de Relativité
d'Henri Poincaré et de ses implications, voir Allais, 1997, Chapitre
VII, Section A, pp. 550-576.
6. Voir
dans le très remarquable petit volume de Françoise Balibar, Albert
Einstein, Physique, Politique,
Textes choisis et commentés, Editions du Seuil, 2002, la traduction française de
l'article du 26 septembre
1905 d'Einstein, pp. 251-298, Section II, §1, p. 259.
7. L'article
du 26 septembre 1905 d'Einstein, fondateur de la Théorie de la Relativité, "Sur
l'électrodynamique
des corps en mouvement" (Zur Elektrodynamik mik bewegter Körper), comporte dix
Sections.
Sur ces dix Sections, quatre sont
particulièrement significatives, les Sections 2,3,4 et 9, quant à l'énoncé du
"Principe de Relativité", quant à la transformation mathématique des
coordonnées d'espace et de temps de Lorentz-Poincaré, quant à la formule de composition
des vitesses de Poincaré (Note à l'Académie des
Sciences du 5 juin 1905), et quant à l'invariance des équations de Maxwell par la
transformation de
Lorentz-Poincaré, dont les présentations mathématiques sont identiques à
celles d'Henri Poincaré.
Voir Jules Leveugle, 1994, Note 4 ci dessus.
8.
Au regard des innombrables dithyrambes associés à Albert Einstein je réalise
pleinement la dureté
de l'expression de "plagiat", mais comme l'a dit
autrefois Bouasse (Allais, 1997, L'Anisotropie de l'Espace
p. 77) :
"On ne serait pas obligé d'employer des termes
aussi durs si l'on parlait à de purs esprits ; mais les
vérités nues et décharnées touchent peu et ne laissent dans le cerveau que des traces
légères qui
s'effacent aisément ... Le grand avantage de la manière forte est d'obliger les gens à
réfléchir".
Naturellement cette constatation
de plagiat ne diminue en rien l'exceptionnelle capacité intellectuelle du
jeune Einstein.
En fait, la littérature n'offre que de
trop nombreux exemples d'un tel plagiat. Voir notamment William Broad
et Nicholas Wade, 1982, Betrayers of the Truth.
Sur le cas Einstein, voir tout
particulièrement l'ouvrage de Christopher Jon Bjerknes, 2002, "Albert
Einstein.
The incorrigible Plagiarist", et l'article de Richard Moody Jr,
2003, Albert Einstein, Plagiarist of the Century.
Le très remarquable ouvrage de Bjerknes se fonde sur une impressionnante érudition
qui porte sur plus de six
cents ouvrages et articles.
9. En
réalité, sur l'origine de la Théorie de la Relativité, Einstein n'a cessé de se
contredire. Voir tout
particulièrement Allais, 1997, L'Anisotropie de l'Espace, pp. 569-572.
En tout cas, et contrairement à tous les usages,
l'absence presque totale de toute référence explicite
dans l'article du 26 septembre 1905 est pour le moins surprenante. Lorentz n'y est
mentionné que deux
fois dans la Section 9 et aucune mention de Poincaré n'est faite dans tout
l'article.
Il convient de souligner ici la déclaration
d'Albert Einstein dans sa lettre du 9 novembre 1953 (deux ans
avant sa mort) à André Mercier à l'occasion du Cinquantenaire de la Théorie de
la Relativité en 1955 à Berne :
"J'espère que quelqu'un saisira cette occasion pour
honorer comme il convient les mérites de Lorentz
et de Poincaré à cet égard".
(texte cité par Jean-Paul Auffray, dans son article de 2001,
note 4 ci-dessus, p. 40).
10.
En fait, Christian Marchal est arrivé aux mêmes conclusions que Jules
Leveugle ; voir son exposé de
1995, "The Theory of Relativity, Einstein or Poincaré," 4th
Alexander Von Humboldt Colloquium (Allais, 1997,
L'Anisotropie de l'Espace, p. 570, note 5).
De même Jean-Paul Auffray,
ancien membre de l'Institut des Sciences Mathématiques de l'université
de New-York, est arrivé à des conclusions analogues à celles de Jules Leveugle quant à
"la priorité et la
supériorité des travaux d'Henri Poincaré". Voir le très remarquable ouvrage
à tous égards de Jean-Paul Auffray,
"Einstein et Poincaré, Sur les traces de la Relativité", Editions Le
Pommier, 1999 ; et son article "Enquête :
Einstein ? Poincaré ?, lequel a vraiment inventé la relativité ?", (article
de 2001 déjà cité, note 4 ci-dessus).
Comment ne pas s'associer ici au jugement de Renaud
de la Taille (Voir sa remarquable analyse :
"Poincaré a précédé Einstein", Science & Vie, avril 1995,
pp. 114-119 ; et Allais, 1997, L'Anisotropie de
l'Espace, p. 570) :
" Ainsi donc, un chercheur indépendant,
n'ayant jamais rien publié sur le sujet auparavant, aurait
redécouvert, et quasiment du jour au lendemain, ce que deux scientifiques de la classe de
Lorentz
et Poincaré n'étaient parvenus à établir qu'après dix ans d'efforts".
Peut-être le jugement le plus
décisif est celui de E. Whittaker (1873-1956), grand mathématicien
britannique et spécialiste de la physique mathématique, qui dans le Tome II, "The
Modern Theories" de 1953
de son très remarquable et célèbre ouvrage "History of the Theories of Aether
and Electricity" intitule son
Chapitre 2 "The Relativity Theory of Poincaré and Lorentz" où la
paternité de Poincaré et Lorentz est
totalement reconnue.
Par contraste les auteurs les plus
honnêtes que nous offre l'histoire des sciences sont certainement Lorentz
et Poincaré tant sont grands leurs efforts réciproques pour attribuer l'un à l'autre le
mérite de leurs propres
découvertes.
11. Voir notamment Michelson,
1881, et Michelson et Morley, 1887.
12. En
réalité, Poincaré n'a cessé de se sentir gêné par les implications de la formulation
de Lorentz, mais
il s'est incliné devant les résultats universellement considérés comme
négatifs de l'expérience de Michelson.
Voir Allais, 1997, L'Anisotropie de l'Espace, Chapitre VII, pp. 573-576.
13. Comme
je l'ai indiqué dans mon ouvrage de 1997, L'Anisotropie de l'Espace (p. 585),
cette impossibilité
est confirmée par trois autres séries d'expériences.
" En fait, les implications de l'analyse des observations
interférométriques de Miller se trouvent
confirmées par l'analyse de trois autres expériences : - mes expériences sur le pendule
paraconique 1954-1960 ; - mes expériences de 1958 sur les déviations optiques des
visées sur mires et sur
collimateurs qui les ont suivies en 1959 à l'Institut Géographique National ; - et enfin
les expériences
optiques d'Ernest Esclangon de 1927-1928.
Comme il résulte du Chapitre V (ci-dessus), toutes conduisent à la
même conclusion que les
expériences de Miller : par des expériences purement terrestres il est possible de
mettre en
évidence la position de la Terre sur son orbite".
14. Cette
conclusion repose sur des faits indiscutables; Voir Allais, 1997, L'Anisotropie de l'Espace,
pp. 577-580. Voir surtout :
- Allais : Des régularités
extraordinaires et irréfragables dans les observations interférométriques de
Dayton C; Miller 1925-1926, L'effondrement radical et définitif de la Théorie de la
Relativité, La Jaune et
La Rouge,Octobre 2003, pp. 79-88.
- Allais : Sur la signification de mon
article de La Jaune et La Rouge d'octobre 2003 au regard de la genèse
et du développement de la Théorie de la Relativité, 11 juin 2004, 15 pages.
[N.B. Cet article figure dans le
présent site]
- Allais : L'effondrement de la Théorie de
la Relativité, Implication irréfragable des Données de l'Expérience,
Editions Clément Juglar, 2004, 294 p.
- Allais, Sur l'Interprétation des
Expériences de Michelson. Les données de l'Expérience. Aucun vent d'Ether
de 30 km/sec. mais un vent d'Ether de 8 km/sec. Une extraordinaire vérification,
Editions Clément Juglar,
2005, 86 p. [N.B. Cet article figure dans le présent site]
La validité du principe des expériences de Michelson a été démontrée
par les expériences de Michelson et
Gale de 1925 qui ont confirmé la rotation de la Terre par rapport à l'Ether environnant.
Sans aucun doute, ma mise en évidence des extraordinaires régularités
sous-jacentes aux observations interférométriques de Dayton C. Miller 1925-1926 représente
la plus importante découverte concernant la
Théorie de la Relativité depuis sa fondation en 1905.
15. Voir Allais,
2005 (note ci-dessus)
Comme l'indique Miller dans son article de 1933, ce vent d'éther de 8
km/sec. avait déjà été trouvé par
Michelson et Morley en 1887. Sur ce point essentiel, voir mon ouvrage de 2005.
16. En
fait, la Théorie de la Relativité s'est développée en deux phases : la Théorie de
la Relativité
Restreinte et la Théorie de la Relativité Générale qui a étendu son
domaine d'application (Allais, 1997,
L'Anisotropie de l'Espace, pp. 562- 568).
Ce qui est essentiel ici, c'est que la Théorie de la
Relativité Restreinte n'est qu'un cas particulier très
important et essentiel de la Théorie de la Relativité Générale et que par là
même la non validité de la
Théorie de la Relativité Restreinte entraîne la non validité de la Théorie
de la Relativité Générale.
La constatation de l'ordre de grandeur de l'amplitude d'un
vent d'Ether de 8 km/sec, (voir note 15
ci-dessus) est notamment totalement incompatible avec la Théorie de la Relativité
Générale (Allais, 1997,
L'Anisotropie de l'Espace, p. 566, Note 7).
Sur ces deux phases de la Théorie de la Relativité voir :
A.S. Eddington,
1923. The Mathematical Theory of Relativity, Cambridge University Press, 1960
Georges Darmois,
1932, La Théorie Einsteinienne de la Gravitation. Les vérifications expérimentales.
Olivier Costa de
Beauregard, 1949, La Théorie de la Relativité restreinte.
René Dugas,
1950, Histoire de la Mécanique, pp. 445-487 et 488-519.
Paul Couderc,
1966, La Relativité.
Maurice Allais,
1997, L'Anisotropie de l'Espace, pp. 562-564 et 565-568.
17. En fait, dans
son ensemble la Théorie de la Relativité est une construction grandiose qui repose sur
des bases totalement erronées.
Voir Allais, L'Anisotropie de
l'Espace, Chapitre IX, Sections B et C, pp.577-616.
18. Voir Allais,
1997, L'Anisotropie de l'Espace, Chapitre IX, pp. 659-676.
19. Albert Einstein,
Physique, Philosophie, Politique, Textes choisis et commentés par Françoise
Balibar,
Editions du Seuil, 2002, p. 148.
20. Allais, 1997, L'Anisotropie
de l'Espace, p. 633.
Ces trois principes résultent de l'analyse très circonstanciée
que j'ai présentée dans le Chapitre VII de
mon ouvrage de 1997 (pp. 548-644) et à laquelle, faute de place je ne puis ici que
renvoyer le lecteur.
Ce Chapitre VII comporte six Sections : A. La genèse de la
Théorie de la Relativité ; B. La Théorie de la
Relativité et l'expérience ; C. Le développement de la Théorie de la Relativité ; D.
Les théories classiques
de l'anisotropie de l'espace ; E. Principes fondamentaux de l'analyse scientifique ; F.
Une nécessaire révision
des théories contemporaines.
Qu'il me suffise de rappeler par exemple :
- que la théorie des épicycles a permis
de prévoir pendant douze siècles avec une étonnante précision
les mouvements des planètes et les dates des éclipses, mais qu'elle a été finalement
mise en échec par
les trois lois de Kepler ;
- que l'expérience de Fizeau de 1851 est
compatible à la fois avec la théorie de Fresnel de 1818 et la
théorie de la relativité restreinte de 1905 d'Einstein (Allais, 1997, L'Anisotropie
de l'Espace, pp. 601-603).
21.
Qui a découvert la Théorie de la Relativité ?
Tous les faits disponibles démontrent l'antériorité
des publications d'Henri Poincaré sur chaque
proposition de l'Article du 26 septembre 1905 d'Albert Einstein.
Sans aucune discussion possible, c'est Henri Poincaré qui a
découvert la Théorie de la Relativité.
C'est là le point de vue d'Edmund Whittaker 1963, Jules Leveugle
1994, jusqu'à Jean-Paul Auffray 2001,
Jean Hladik et Gérard Pilé 2004.
22.
L'article du 26 septembre 1905 constitue-t-il ou non un plagiat ?
Sur cette question, les réponses de la littérature
sont totalement divergentes.
Les uns, comme François de Closets 2004 inspiré par Françoise
Balibar, soutiennent que la Découverte
de la Théorie de la Relativité a été faite indépendamment l'un de l'autre par Albert
Einstein et Henri Poincaré.
Les autres, comme Jules Leveugle 1994, Christopher Jon Bjerknes
2002 et Jean Hladik 2004 concluent
qu'il s'agit d'un plagiat pur et simple.
Dans ses ouvrages de 2002 et 2004, Jules Leveugle avance une
conclusion stupéfiante. Il s'agit bien
d'un plagiat mais ce plagiat a été commis par des membres de l'Université de Göttingen
à la suite d'une
machination de Plank et Hilbert. En l'espèce, Einstein n'aurait été qu'un prête-nom.
Bien que le livre de
Jules Leveugle s'intitule "Histoire véridique de la Théorie de la
Relativité" ce n'est là naturellement qu'une
hypothèse.
Quant à moi, ce qui me paraît le plus vraisemblable c'est qu'il
s'agit bien d'un plagiat d'Albert Einstein. Il est
en effet totalement impossible qu'à 26 ans le jeune Einstein ait pu trouver tout
seul en quelques mois ce
que Poincaré avait mis une dizaine d'années à découvrir.
23.
Dans quelles conditions précises a été rédigé l'article du 26 septembre 1905
"fondateur" de la
Théorie de la Relativité ?
Ici, de très nombreuses réponses ont été données.
La très grande majorité considère que c'est Einstein qui a
rédigé l'article du 26 septembre 1905.
D'après Abram Joffe, collaborateur du Professeur Wilhelm
Röntgen (1845-1923), premier Prix Nobel 1901,
et rapporteur de la version originale du manuscrit du 30 juin 1905 de l'article du 26
septembre 1905 d'Einstein,
cette version était signée : "Einstein et Maric", (Maric était
l'épouse d'Einstein) - (Jean-Paul Auffray, "Einstein
et Poincaré. Sur les traces de la Relativité", p. 132)
Abram Joffe est devenu ultérieurement membre de l'Académie des
Sciences de l'URSS et il a publié un
petit ouvrage "Souvenirs d'Albert Einstein".
Sur cette question voir également les commentaires de Christopher
Jon Bjerknes, 2002, (Chapitre 8,
pp. 195-218) et ceux d'Alexandre Durozynski, Madame Einstein. Un génie méconnu ?
(Science et Vie, 1990,
n°871, pp. 32-35 et 160-162) avec en sous titre :
" Des papiers retrouvés
d'Albert Einstein font soupçonner, à la surprise de tous, que la première
femme du savant aurait joué un rôle majeur dans la révolution de la physique
théorique. Les premières
publications étaient co-signées par elle et par lui."
Le fait est que, suivant ses propres déclarations, Einstein
a détruit son manuscrit de l'article fondateur
du 26 septembre 1905 après sa parution.
Lorsque pour accèder à la demande qui lui avait été faite en
1943, il a réécrit son article de 1905 sous la
dictée de sa secrétaire, il n'a cessé de dire "Est-ce moi qui ai dit celà ?
J'aurais dû écrire ça plus simplement"
(Jean-Paul Auffray, "Einstein et Poincaré. Sur les traces de la
Relativité", p. 147, note 10).
La dernière interprétation, celle de Jules Leveugle 2002 et
2004 , c'est que l'article du 26 septembre 1905
aurait été rédigé par des membres de l'Université de Göttingen.
En fait, personne n'est actuellement capable de dire en toute
certitude dans quelles conditions exactes
l'article du 26 septembre 1905 a été rédigé.
24.
La Théorie de la Relativité est-elle scientifiquement valide ?
Comme il résulte des indications présentées
ci-dessus, la Théorie de la Relativité est totalement
invalidée par les données de l'expérience.
Il est pour le moins singulier qu'alors que la paternité de la
Théorie de la Relativité a donné lieu à de
très nombreux débats, la validité de cette Théorie n'a jamais réellement mise en
cause dans les revues
scientifiques.
En fait, les débats sur la paternité de la Théorie de la
Relativité apparaissent quelque peu dérisoires
alors que la validité de cette théorie est contredite par les données de l'expérience.
Comme je l'ai indiqué dans mon ouvrage de 1997, L'Anisotropie
de l'Espace (p. 571, note 9) : "Il ne s'agit
en l'espèce que de la paternité d'une formulation fondée sur des faits expérimentaux
insuffisamment
analysés et qui a égaré la physique dans des voies erronées pour de nombreuses
décennies."
__________________________________________________________
OUVRAGES ET ARTICLES CITES
(par ordre chronologique)
Albert A.
MICHELSON |
1881 |
The
relative motion of the earth and the luminiferous aether
The American Journal of Science : Third Series,
Vol. XXII, 1881, Art. XXI, pp. 120-129. |
Albert A.
MICHELSON et Edward MORLEY |
1887 |
On
the relative motion of the earth and the luminiferous aether
The American Journal of Science : Third Series,
Vol. XXIV, 1887, Art XXXVI, pp. 333-345. |
Albert
EINSTEIN |
1905 |
Zur
Elektrodynamik bewegter Körper La traduction française, "Sur l'Electrodynamique des Corps en
mouvement",
est présentée dans l'ouvrage de 2002 de Françoise Balibar, pp. 251-298. |
Henri POINCARE |
1924 |
La
Mécanique NouvelleRecueil de textes présentés par Edouard Guillaume -
Gauthier-Villars, 1924 ;
ouvrage réédité par les Editions Jacques Gabay, 1989, 84 p. |
A.S. EDDINGTON |
1924 |
The
Mathematical Theory of Relativity Cambridge University Presse, 1960, 270 p. |
Albert A.
MICHELSON et Henry G. GALE |
1925
|
The
Effect of the Earth's Rotation on the Velocity of Light
The Astrophysical Journal, April 1925, |
Georges
DARMOIS |
1932 |
La
théorie Einsteinienne de la Gravitation. Les vérifications
expérimentales
Hermann. |
Dayton C.
MILLER |
1933 |
The Ether-Drift Experiments and the Determination of the
Absolute Motion of the EarthReviews of Modem Physics, Vol. 5, July 1933, Number 3,
pp. 203-242. |
E. CARVALLO
|
1934 |
La
Théorie d'Einstein démentie par l'expérience
Chiron, 55 p. |
Olivier COSTA
de BEAUREGARD |
1949 |
La
théorie de la relativité restreinte
Masson, 174 p. |
René DUGAS
|
1950 |
Histoire
de la Mécanique
Dunod, 650 p. |
Edmund
WHITTAKER |
1951-1953 |
History of the Theories of Aether and
Eîectricity
Tome I, The Classical Theories, 1951 ; Tome II, The Modern
Theories. 1900-1926,1953
Thomas Nelson, 1962 et 1961. |
Paul COUDERC |
1966 |
La Relativité
P.U.F., Collection
"Que sais-je ?", 136 p. |
Gerald
HOLTON |
1969 |
Einstein and the
"Crucial" Experiment American Journal of
Physics, vol.37, number 10, october 1969, p. 908-982 |
William BROAD
et Nicholas WADE |
1982 |
Betrayers
of the Truth Simon and Schuster, New York Traduction
française : La souris truquée.
Enquête sur la fraude scientifique. Editions du Seuil, 1994, 322 pages. |
Alexandre
DUROZYNSKI |
1990 |
Madame
Einstein. Un génie méconnu ?
Science et Vie, n°871, avril 1990, pp. 32-35 et 160-162. |
Michel PATY |
1993
|
Einstein philosophe
P.U.F., 692 p. |
Jules LEVEUGLE |
1994 |
Poincaré
et la Relativité La Jaune et la Rouge (revue polytechnicienne),
avril 1994,
pp. 31-50.
Cet article est reproduit intégralement dans Leveugle, 2004,
LA RELATIVITE, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert. Histoire véridique de
la Théorie de la Relativité. |
1994 |
A propos de Poincaré et la Relativité
La Jaune et la Rouge, novembre 1994, pp. 7-14. |
Christian
MARCHAL |
1996 |
The
Theory of Relativity. Einstein or Poincaré
4th Alexander von Humboldt Colloquium. |
RENAUD de la
TAILLE |
1995 |
Poincaré a précédé EinsteinScience et Vie, avril 1995, pp. 114-119. |
Maurice
ALLAIS |
1997 |
L'Anisotropie de l'EspaceEditions Clément Juglar, 757 p. |
Jean-Paul
AUFFRAY |
1999 |
Einstein et Poincaré. Sur les Traces de la Relativité Editions Le
Pommier, 303 p.
|
2001 |
Enquête : Einstein ? Poincaré ? Lequel a vraiment inventé la
Relativité ?
Science et Vie, n° 61, pp. 26-40. |
Françoise
BALIBAR |
2002 |
Albert Einstein, Physique, Philosophie, Politique. Textes
choisis et commentés
Editions du Seuil, 487 p. |
Christopher
Jon BJERKNES |
2002 |
Albert
Einstein. The Incorrigible Plagiarist XTX Inc., Dowers Grove, 408 p. |
Richard
MOODY, Jr |
2003 |
Albert Einstein. Plagiarist of the CenturyNexusMagazine, décembre
2003-Janvier 2004, pp. 47-50. |
Jules LEVEUGLE |
2002 |
Poincaré
et la Relativité ; Question sur la Science Disponible chez
l'auteur, 115 bld Koenig, 92200 Neuilly s/Seine
576p.
|
2004 |
LA
RELATIVITE, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert. Histoire véridique de
la Théorie de la Relativité.
Editions l'Harmattan, 5-7 rue de l'Ecole Polytechnique, 75005 Paris,
octobre 2004, 332 p. |
Maurice
ALLAIS |
|
2003 |
Des régularités extraordinaires et irréfragables dans lesobservations
interférométriques de Dayton C. Miller, 1925-1926.
L'effondrement radical et définitif de la Théorie de la Relativité
La Jaune et La Rouge, octobre 2003, pp. 79-88. |
2004 |
Sur l'interprétation des expériences de Michelson. Aucun vent
d'Ether de 30 km/sec, mais un vent d'Ether de 8 km/sec.
Avril 2004,19 p. |
2004 |
Sur
la signification de mon article de La Jaune et La Rouge d'octobre 2003
au regard de la genèse et du développement de la Théorie de la Relativité
10 Juin 2004,15 pages. |
François de
CLOSETS |
2004 |
Ne dites pas à Dieu ce qu 'il doit faire.
Editions du Seuil, 446 p. |
Jean HLADIK |
|
2004 |
Comment
le jeune et ambitieux Einstein s'est approprié la Relativité
restreinte de Poincaré
Editions Ellipse, juin 2004, 160 p. |
Gérard PILE |
|
2004 |
Le
24 septembre 2004. Le Principe de Relativité d'Henri Poincaré (1854-1912)
La Jaune et la Rouge, octobre 2004, p. 65-73 |
Maurice ALLAIS |
|
2004 |
L'Effondrement
de la Théorie de la Relativité. Implication irréfragable des
Données de l'Expérience
Editions Clément Juglar, novembre 2004, 294 p. |
2005 |
Sur
l'Interprétation des Observations interférométriques de Michelson.
Aucun Vent d'Ether de 30 km/sec. mais un Vent d'Ether de 8 km/sec.
Une extraordinaire vérification.
Editions Clément Juglar, février 2005, 88 p. |
|