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4.1 LES PSEUDO-SOLUTIONS | ||||
Les pseudo-remèdes ne cessent de proliférer. - On nous dit, par exemple, que le chômage serait moindre si on diminuait les salaires, et tout particulièrement ceux des salariés les moins qualifiés. Cela ne manquerait pas de mettre en péril la paix sociale et est pratiquement impossible. Que de grands organismes internationaux comme l'OCDE, l'OMC, le FMI ou la Banque Mondiale puissent préconiser une telle solution est tout simplement atterrant. |
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- On nous dit encore qu'il suffit de réduire le temps de travail. Outre que les hommes ne sont pas parfaitement substituables les uns aux autres, une telle solution néglige le fait indiscutable que trop de besoins restent insatisfaits. Ce n'est pas en travaillant moins que l'on pourra y faire face. Comme, en outre, les intéressés ne veulent pas gagner moins, il faudra compenser la différence par des prélèvements accrus. Où est l'avantage ? | |||||
- D'autres suggèrent le retour à une certaine inflation. Lutter contre les effets du libre-échangisme mondial par une expansion monétaire et par l'inflation relève d'une illusion et d'une méconnaissance profonde de la situation actuelle qui n'a rien de commun avec la crise des années 30. | |||||
On peut également remarquer que le recours à ces pseudo-solutions conduit irrésistiblement à des mesures de plus en plus dirigistes et autoritaires qui, automatiquement, conduisent à des réactions de plus en plus violentes. | |||||
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