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SUR   L'INTERPRETATION  DES  EXPERIENCES  DE  MICHELSON

Aucun vent d'éther de 30 km/s, mais un vent d'éther de 8 km/s  

  par Maurice Allais - Mars 2004

  

Max Planck - Initiations à la Physique, 1925

" Tout le travail et le zèle du chercheur ne pourraient lui apparaître que comme une tentative vaine et sans espoir s'il n'y avait, de temps en temps, certains faits de nature à lui prouver irréfutablement que le va-et vient de ses démarches tâtonnantes lui a permis finalement de faire un pas de plus vers la vérité".

Auguste Fresnel - De la lumière, 1822

" Quand une hypothèse est vraie, elle doit nous conduire à la découverte des rapports numériques qui lient entre eux les faits les plus éloignés".

Henri Poincaré - Science et Méthode, 1908

" Si un résultat nouveau a du prix, c'est quand, en reliant des éléments ... paraissant étrangers les uns aux autres, il introduit subitement l'ordre là où régnait l'apparence du désordre. Il nous permet alors de voir d'un coup d'oeil chacun de ces éléments et la place qu'il occupe dans l'ensemble".

RESUME

Le présent mémoire présente quelques compléments essentiels à mes précédentes publications. 

1.-       L'analyse des azimuts du pendule paraconique et des visées sur mires et sur collimateurs démontre l'existence de composantes lunisolaires correspondant à une influence de la Lune. 

2.-    La distribution des Planètes et des Satellites des Planètes est caractérisée par des régularités très remarquables. 

3.-    Pour chaque Planète, et chaque Satellite des Planètes, la vitesse est égale à la vitesse de l'Ether environnant. En particulier la Terre et l'Ether ont le même mouvement autour du Soleil. 

4.-    Tout se passe comme si la vitesse de la Lune autour de la Terre engendrait une vitesse de l'Ether à la surface de la Terre qui se révèle égale à la vitesse moyenne de 8 km/s correspondant aux hodographes déduits des observations de Miller.

De cette égalité résulte une confirmation très remarquable de la validité à la fois des observations de Miller et de la formulation des effets interférométriques de Michelson. 

5.-    Au total il y a un vent d'éther à la surface de la Terre (Aether Drift) mais ce vent d'éther n'est pas de 30 km / sec. comme admis a priori par Michelson. Il est de 8 km / sec. correspondant à la vitesse de l'Ether à la surface de la Terre engendrée par la vitesse de la Lune autour de la Terre.

6.- Ainsi, un vent d'éther de 8 km/s à la surface de la Terre est engendré par le mouvement de la Lune

Il en résulte une extraordinaire vérification de la validité à la fois des observations de Miller et des formulations interférométriques de Michelson.

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COMPOSANTES  LUNISOLAIRES  DES  AZIMUTS  DU PENDULE  PARACONIQUE ET  DES  VISEES  SUR  MIRES  ET  SUR  COLLIMATEURS

 

L'analyse harmonique des azimuts du pendule paraconique et des visées sur mires et sur collimateurs démontre l'existence de composantes lunisolaires diurnes de 24h 50mn et de composantes lunaires mensuelles sidérales de 27,322 jours correspondant à une influence marquée de la Lune, totalement inexplicable dans le cadre des théories actuelles. (Voir  Expériences de Maurice Allais de 1952 à 1960 )

 

LA  DISTRIBUTION  DES  PLANETES  ET  DES  SATELLITES  DES  PLANETES

FORMULATION A*.     CAS n = 0

Modèle considéré

Dans mon Mémoire sur la distribution des Planètes et des Satellites des Planètes ( Voir Etude de décembre 2003 ) j'ai indiqué qu'il était possible de représenter la distribution des Planètes autour du Soleil, et des Satellites des Planètes autour de leur Astre central, par les relations

(1)         log d *n’  = A* n' + e n’

(2)        d *n  = d n  / ra

(3)         n' = n + na*         na* = entier positif

où d n  représente la distance du satellite d'indice n à l'Astre central et ra le rayon de l'Astre central.

 Le nombre entier n désigne le numéro d'ordre du satellite. 

Le bord de l'astre central est défini par les relations

(4)                d *a  = 1         log d *a  = 0          n’a= 0

(5)                 n’a  = n + na*       na  = - na*        

Ajustements        Dans l'ensemble les ajustements effectués donnent d'excellents résultats .

Interprétation      Tout se passe comme si les Satellites de l'Astre central se situaient aux nœeuds d'une sinusoïde de période égale à 2 . 

     Tout Satellite correspond à une valeur entière de n', mais à toute valeur de n' on peut faire correspondre soit un satellite effectif, soit un satellite fictif. 

       En particulier à la valeur n' = 0 du bord du Soleil on peut faire correspondre un Satellite fictif.

 

L’EGALITE DE LA VITESSE DES PLANETES - ET DES SATELLITES DES PLANETES - ET DE LA VITESSE DE L'ETHER  ENVIRONNANT      -      LA GENERALISATION  DE  LA  TROISIEME LOI DE KEPLER  AU  CAS  DES  VITESSES  DE  L'ETHER

Le cas de la Terre et des Planètes

1.- Dans le cas de la Terre j'ai démontré que la vitesse de l'Ether environnant est égale à la vitesse de la Terre.  Le même calcul reste valable pour toute Planète. 

2.- Dans son principe le même calcul reste encore valable pour tout Satellite d'une Planète. 

3.- Il résulte de là que pour toute Planète la vitesse de l'Ether environnant est égale à la vitesse de la Planète.     De même pour tout Satellite d'une Planète la vitesse de l'Ether environnant est égale à la vitesse du Satellite.

 L'extension de la Troisième Loi de Kepler au cas du mouvement de l'Ether

Pour le système solaire la Troisième Loi de Kepler s'écrit 

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d représente la distance d'une Planète au Soleil, T sa période de révolution, MS la masse du Soleil, et µ le coefficient de la gravitation universelle. 

En première approximation on a

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 On a ainsi d'après (6)

                (8)        v 2 d = µ MS


et par suite pour deux Planètes P1  et  P2

 

(9)         v1 2 d1 = v22  d2   

           ou encore   

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           D'après ce qui précède, cette relation reste valable si v1  et v2  représentent les vitesses de l'Ether environnant chaque Planète. Elle correspond à une généralisation de la Troisième Loi de Kepler pour les vitesses de l’Ether. 

 

LA VITESSE  DE  L'ETHER  A  LA  SURFACE  DE  LA  TERRE  INDUITE  PAR  LE MOUVEMENT  DE  LA  LUNE

1.- Il résulte de ce qui précède et tout particulièrement de la relation (10) ci-dessus que l'on a

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où v représente la vitesse de l'Ether au voisinage de la Terre engendrée par le mouvement de Lune, V représente la vitesse de la Lune (égale à la vitesse de l'Ether environnant la Lune), D la distance de la Lune à la Terre,et R le rayon de la Terre. 

2.- On a

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où T représente la période de révolution sidérale de la Lune.

 On a    (d’après Smithsonian Physical Tables, 1956, p. 735 )                           

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 On a ainsi d'après (12)        

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et par suite d'après (11)                  

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Soit    

              (16)            

  v = 7,9460 km/sec

 

 Valeur de v déduite des observations de Miller

D'après mon article de La Jaune et la Rouge  on a pour la valeur moyenne v des valeurs calculées

(17)

 

  v = 8,02 km/sec

 

 La valeur estimée de v , soit 8,02 km/sec, à partir des observations de Miller est donc très peu différente de sa valeur calculée 7, 9460 km/sec, à partir de la relation (11).

 On a ainsi              8,02 / 7,9460  =  1,0043
l'écart est donc d'environ 0,5 %.
 

Signification des calculs

On ne saurait trop souligner ce qu'implique l'égalité approchée

            - de la valeur moyenne     v = 8,02 km/sec.

        déduite de l'analyse des observations de Miller, où à aucun moment le mouvement de la Lune n'est considéré.

   -  et de la vitesse                v = 7,946 km / sec.

correspondant à la vitesse de l'Ether engendrée à la surface de la Terre par le mouvement de la Lune. 

  - En fait, et fondamentalement, il s'agit bien dans les deux cas d'un même phénomène, un vent d'éther.  Mais dans le second cas son interprétation est totalement différente de ce qu'attendait Michelson.

        Le vent d'éther (Aether Drift de la littérature) n'est pas en effet égal à 30 km / sec., valeur considérée par Michelson à la suite d'une hypothèse inexacte ( il pensait que "La Terre se déplace au sein d'un Ether immobile").

         En fait, le vent d'éther effectif est égal à 7,946 km / sec. correspondant à la vitesse de l'Ether à la surface  de la Terre engendrée par le mouvement de la Lune autour de la Terre. 

       On a donc bien un vent d'éther, mais son origine est totalement différente de ce que l'on attendait a priori, savoir l'influence du mouvement de la Terre au sein d'un Ether que l'on supposait immobile. 

-    Dans cette perspective, les calculs qui précèdent et leur résultat final démontrent :

1.- La cohérence et la validité des hypothèses et des calculs  effectués dans la présente Note.

 

2.- Une remarquable vérification de la validité à la fois des observations de Miller et des formules interférométriques de Michelson.

 

.

               APPENDICE

EGALITE  DE  LA  VITESSE  DE  LA  TERRE
ET  DE  L'ETHER  ENVIRONNANT

 

Le texte qui suit est extrait du livre de Maurice Allais, 1997 : « L’anisotropie de l’Espace », p. 423-424, note (8)

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II est facile de vérifier que les données de l'observation sont tout à fait compatibles avec l'hypothèse d'un fluide, l'Ether, animé d'un mouvement de rotation de 30 km/sec, autour du Soleil.

Pour un tel fluide on a en effet

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 (R. Bricard, Calcul vectoriel, Chapitre VII B, Hydrodynamique, Armand Colin, 1929, p. 162).

Comme il s'agit d'un mouvement permanent on a   VE15-11.jpg (2012 octets)

Si l'Ether tourne avec la Terre autour du Soleil son accélération est la même que pour la Terre et on a en un point M de la trajectoire de la Terre et en première approximation :

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  Enfin on a

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Or, en unités CGS (Allais, 1997, L'anisotropie de l'Espace, p. 124, note 15, et p. 119, note 5)

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La relation (1) s'écrit donc

         (7)                       - 0,5930 = 0,5956 - 1,1912 + e

 

   L'écart e = + 0,0046 résulte des approximations faites. 

On vérifie ainsi que l'Ether peut être considéré comme animé du même mouvement que la Terre autour du Soleil. 

Si on désigne par a , b , c les valeurs absolues de ses trois ternies la relation (7) s'écrit en première approximation

(8)        - a = b - c     

                         avec

(9)           a = b              c = 2 b

La relation a = b correspond au fait que pour la Terre la force d'attraction a est compensée par la force centrifuge b.

 

REFERENCES

Albert A. MICHELSON

1881       The relative motion of earth and the luminiferous aether

The American Journal of Science : Third Series, Vol. XXII,1881, Art. XXI, pp. 120-129.

 Albert A. MICHELSON et Edward W. MORLEY

1887         The relative motion of the earth and the luminiferous aether

The American Journal of Science : Third Series, Vol. XXTV,1887, Art. XXXVI, pp. 333-345.

 Albert A. MICHELSON et Henry G. GALE

1925        The Effect of thé Earth's Rotation on the Velocity of Light

 The Astrophysical Journal, April 1925.

 

Dayton C. MILLER

1933   The Ether-Drif Experiments and thé Détermination of  the Absolute Motion of the Earth

Reviews of Modem Physics, Vol. 5, July 1933, n° 3, pp. 203-242.

 

Maurice ALLAIS

1997       L'Anisotropie de l'Espace Editions Clément Juglar, 760 pages

.2003       Sur la Conception de l'Ether, 24 juillet 2003, 6 pages.

2003       Des régularités extraordinaires et irréfragables dans les observations interférométriques de Dayton C. Miller 1925-1926, L'effondrement radical et définitif de la Théorie de la relativité
Fusion, mai-juin 2003, pp. 38-47. La Jaune et la Rouge, Octobre 2003, pp.79-88.

2003       Sur la distribution des Planètes et des Satellites des Planètes, 29 janvier 2004, 72 pages.

2003      Sur la signification de mon article de La Jaune et la Rouge d'octobre 2003 au regard de   

      la genèse et du développement de la Théorie de la Relativité,  29 janvier 2004, 11 pages.