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L' Europe et le Monde

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LA  CRISE   INTELLECTUELLE  ET  MORALE  DE  L'UNION  EUROPEENNE   ET  DE L'OCCIDENT ( I )

LA DESAGREGATION  MORALE   DE  LA  SOCIETE  FRANCAISE

Le 5 décembre 1990 j’ai publié un article dans Le Figaro intitulé "La désagrégation morale de la société française" (1).   J’en analysais brièvement les facteurs essentiels : une idéologie égalitaire, une formation insuffisante et inappropriée de la jeunesse, l’influence démoralisatrice de la télévision, l’instabilité sociale résultant d’une immigration massive déraisonnable, le développement accéléré de la violence, de la criminalité et de la drogue, une démagogie démesurée, une régression générale des valeurs morales, l’incompréhension, enfin, des conditions économiques et éthiques qu ‘implique une société humaniste et libérale.

En fait, au cours de ces douze dernières années la situation s’est profondément dégradée, non seulement en France mais également dans tous les pays de l’Union Européenne et dans tout l’Occident. 

L’explosion de la criminalité en France 1990-2001 

Probablement le phénomène le plus significatif de la désagrégation morale en France est-il une explosion vertigineuse de la criminalité sous toutes ses formes et l’incapacité de plus en plus grande de 1’Etat, aveuglé par des idéologies obscurantistes, pour combattre efficacement cette criminalité.

Cette criminalité se manifeste sous des formes multiples la délinquance sur la voie publique, les vols avec violence, les vols à main armée, les meurtres, les viols, la destruction de biens, les incendies de voitures et d’immeubles. On constate une multiplication des crimes organisés, des hold-up et des affrontements entre bandes.

Partout on observe un accroissement des attaques contre les agents des services publics dans les transports, contre les pompiers, contre les agents des services hospitaliers et médicaux.

Partout se multiplient les zones de non droit où les forces de police sont absentes.

Tous ces phénomènes s’étendent progressivement des zones urbaines à toutes les régions du pays.

On constate partout chez les jeunes une croissance des crimes et délits, des violences physiques, des violences sexuelles, des actes de vandalisme, des rackets, et des trafics de drogue. Trop souvent leur connaissance est masquée par l’intimidation et la loi du silence.

Pour ne prendre qu’un exemple  le nombre de crimes contre les personnes est passé   en France  de 130 352 en 1990 à 279 612 en 2001 soit une progression de 114 % en 11 ans et une progression moyenne de 6,9 % par an.

On ne peut également que constater un abaissement progressif et continu de l’âge des auteurs de délits. En 1993, 4,3 % des jeunes avaient commis un délit grave à moins de 13 ans ; en 1999, ce pourcentage est passé à 10,8 %.  

Les données statistiques qui toutes sous-estiment la criminalité réelle ne traduisent en aucune façon les drames de toutes sortes engendrés par la criminalité. L’horreur de certains crimes dépasse l’entendement. Leurs auteurs se sont comportés comme de véritables bêtes fauves ( 2 ).

Une crise intellectuelle et morale très profonde de l’Occident

En engendrant des inégalités croissantes et la suprématie partout du culte de l’argent avec toutes ses implications, le développement d’une politique de libéralisation mondialiste anarchique a puissamment contribué à accélérer la désagrégation morale des sociétés occidentales ( 3 ).

____________________

NOTES

1. Le Figaro 5 décembre 1990 "La désagrégation morale de la société française".

2. C’est l’Etat responsable de la sécurité des biens et des personnes, et non les assurances, qui dans tous les cas doit indemniser toutes les victimes.

3. Sur tous les points ci-dessus voir mon nouvel ouvrage "Nouveaux Combats pour l’Europe, 1995-2002 ", Editions Clément Juglar (62, avenue de Suffren, Paris 75015, tél  01 45 67 18  38).

 

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