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Une immigration excessive

L'immigration étrangère extra-communautaire est un facteur aggravant car elle contribue à faire supporter de nouvelles charges à la collectivité française. Lorsque des travailleurs immigrés supplémentaires arrivent, il faut réaliser pour eux des infrastructures sous forme de logements, hôpitaux, écoles, etc.. qui correspondent à 4 fois le salaire annuel de ces travailleurs. Si un travailleur arrive avec une femme et trois enfants, la dépense faite par la collectivité représente dix à vingt fois le salaire annuel de ce travailleur.

Même si l'on ne se place que du seul point de vue économique, une telle immigration est totalement déraisonnable et constitue un insupportable fardeau dont les conséquences sont lourdes pour la collectivité.

Le Credo libre-échangiste

Cette nouvelle doctrine a été inventée, il y a deux décennies, par les multinationales américaines qui l'ont littéralement imposée aux gouvernements américains successifs, puis au monde entier. Ces multinationales disposent d'énormes moyens financiers et, par personnes et médias interposés, exercent un pouvoir politique exorbitant. Elles seules profitent vraiment de cette doctrine.

Selon ce nouveau Credo, la disparition de tous les obstacles aux mouvements de marchandises, de services et de capitaux doit permettre à chacun de voir sa situation améliorée. Les lois du marché sont universelles, bénéfiques pour tous et vont conduire à l'instauration d'un nouvel âge d'or. Ceci est un dogme qui n'a besoin d'aucune démonstration et ceux qui contestent ce dogme sont des ignorants et des demeurés.

Il est exact que le libre-échange aboutit à une spécialisation de chaque pays dans le domaine d'activité où il est le mieux placé et le plus capable. Il en résulte une augmentation du niveau de vie moyen dans ce pays pour les personnes du secteur considéré, qui paraît ainsi avantageuse.

Faut-il pour autant généraliser ceci à l'échelle mondiale ? La réponse ne peut être que négative.

Si, à titre d'exemple, on considère le domaine de l'agriculture, le libre-échange n'aurait d'autre effet que de faire disparaître presque totalement l'agriculture européenne en raison des avantages relatifs de caractère permanent détenus par des pays comme les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Argentine. Il est permis de considérer cette disparition comme non souhaitable.

Il serait de même tout à fait déraisonnable de vouloir contraindre le Japon à abandonner sa production nationale de riz sous le prétexte que les Etats-Unis disposent dans ce secteur d'un avantage relatif.

La libéralisation totale des échanges à l'échelle mondiale, objectif affiché de l'O.M.C., doit être considérée à la fois comme irréalisable et non souhaitable. Pour ce qui concerne la France en particulier, la libéralisation mondiale des échanges ne peut qu'entraîner, à terme, une détérioration profonde du niveau de vie français. Par contre, cette libéralisation est possible et souhaitable à l'intérieur d'un ensemble régional homogène, comme l'Europe, groupant des pays de développement économique comparable, sous réserve que l'Europe se protège raisonnablement vis à vis des autres.

On voit ainsi que ceux qui veulent ouvrir l'Union Européenne à tous les vents d'une économie mondialiste dominée par la loi de la jungle sont les défenseurs d'une idéologie abusivement simplificatrice et sont finalement les naufrageurs de la Construction Européenne qu'ils prétendent promouvoir.

Il suffit d'ailleurs de regarder les statistiques des dernières années pour constater que l'application du credo libre-échangiste conduit à un véritable désastre. L'Organisation de Bruxelles qui, depuis 1974, s'est laissée entraîner à pratiquer cette politique est responsable de la création en Europe de millions de chômeurs, de la destruction de pans entiers de l'industrie et d'une réduction notable de la croissance.

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