Cette organisation permettrait la réalisation de toutes les
conditions nécessaires et fondamentales à la bonne marche de l'économie.
Les emprunts doivent être indexés.
Tous les contrats doivent être protégés contre des
variations du pouvoir d'achat de l'unité de compte. Tous les emprunts, publics et
privés, devraient donc être indexés sur l'indice général des prix.
Il ne s'agit pas ici d'enserrer l'économie dans un système de
contraintes, mais au contraire de la rendre efficace, de la libérer de l'incertitude de
l'avenir, et d'établir pleinement le principe de l'honnêteté dans l'exécution des
contrats.
Les marchés boursiers doivent être
réformés.
Les bourses sont devenues de gigantesques casinos. Que les uns
gagnent de l'argent sur le dos des autres n'aurait pas grande importance si les
fluctuations des cours n'avaient pas une influence considérable sur l'économie réelle.
Maurice Allais propose une série de dispositions, par exemple
: une cote unique par jour la suppression de la spéculation sur les indices
l'augmentation (en liquide) des couvertures sur les opérations à terme, etc
Le retour à un système
de changes fixes.
Les taux de change entre deux monnaies devraient correspondre
à l'équilibre des balances commerciales des pays concernés.
C'est tout le contraire actuellement. Le système des changes
flottants induit une spéculation gigantesque. Chaque jour, les flux financiers
s'élèvent en moyenne à plus de 1 100 milliards de dollars, soit plus de 40 fois le
montant des transactions commerciales internationales. Ce sont finalement les
spéculateurs qui fixent la valeur des monnaies, avec comme conséquence une instabilité
permanente.
Une réforme du système monétaire international, un nouveau
Bretton-Woods, est absolument nécessaire. Cette réforme devrait impliquer :