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Président du Rassemblement pour la République
Lettre du 30 mars 2000 adressée à Michel Gendrot
" ....  J'ai bien noté vos réflexions et vos craintes. La mondialisation des échanges et la globalisation de l'Economie mondiale sont des faits qu'on peut regretter mais pas empêcher.  On peut toutefois les canaliser et en réduire les aspects négatifs.

     Il n'est pas exact de prétendre que l'Union Européenne ne résiste pas aux pressions américaines. Elle l'a montré, heureusement, plusieurs fois.

     Parallèlement, nous devons approfondir les liens économiques des Etats de l'Union et préparer l'entrée de ceux qui aspirent à nous rejoindre.

     Je tenais à vous préciser notre position.

  

Michel Gendrot
Ingénieur civil du Génie Maritime
Opinion diffusée en mars 2000 à cinquante personnalités du Gouvernement français, du monde politique, financier, industriel, syndical, de la presse et de la télévision.
"  Les contradictions de Bruxelles

   Au moment de la mise en place de l'€uro, les instances européennes ont décidé – à juste titre – que le passage à la monnaie unique ne pouvait concerner que les Etats respectant certains critères de convergence, entre autres : plafond de l'inflation, ratios de la dette, du déficit public, etc… Ces règles étaient nécessaires non seulement pour la cohérence et la solidité de la monnaie unique, mais aussi pour obtenir entre les états de la zone €uro une harmonisation de la concurrence.

   Mais, simultanément, comme on vient de le voir lors du fiasco de l'O.M.C. à Seattle et même plus récemment à Davos, ces mêmes instances européennes, se soumettent pratiquement à la volonté des U.S.A. et se dirigent vers une mondialisation généralisée.

    Comment ne pas se rendre compte que ces deux attitudes sont rigoureusement contradictoires et incompatibles !… D'une part et à juste titre, on fait en sorte d'harmoniser la concurrence à l'intérieur de l'Union, de manière à ce qu'elle soit loyale et constructive susceptible de provoquer une croissance saine s'appuyant sur 300 millions d'habitants. D'autre part, on rend la concurrence insupportable, déloyale et destructrice avec le reste du monde . Cela dépasse l'entendement. La Commission de Bruxelles voudrait détruire l'Europe qu'elle ne procéderait pas autrement. Sont-ils fous, sont-ils aveugles ou sont-ils incompétents ? Nos hommes politiques français sont favorables à la construction de l'Europe. Ils doivent prendre conscience de cette contradiction fondamentale : les mondialistes sont des anti-européens [...]

   On peut être assurés que, dans une telle circonstance, le Général de Gaulle n'aurait pas commis une erreur aussi grossière et aussi contraire aux intérêts de la France et de l'Europe. N'est-ce pas lui qui avait retardé l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun pour la raison que ce pays était trop farouchement libre-échangiste ? A coup sûr, il se serait mis en travers de l'O.M.C. et, une fois de plus, il aurait osé dire : Non" ....

 

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