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    L'oeuvre de Maurice Allais est considérable. Nous citons plus loin  90 de ses principaux ouvrages ou publications. (Voir le chapitre : Son oeuvre)
    Si l'on tente de les cataloguer, on peut dégager cinq grandes orientations générales, étroitement imbriquées, cinq domaines fondamentaux tous liés à la recherche des conditions d'une efficacité aussi grande que possible de l'économie et à l'analyse de la répartition des revenus qu'elle implique.

 

1.  La théorie de l'évolution et de l'équilibre économique général, de l'efficacité maximale, et des fondements du calcul économique.
   A cette catégorie se rattache sa première oeuvre de 1943, qui a constitué le fondement de son approche et qui a en germe toutes ses réflexions ultérieures.

A la recherche d'une discipline économique - L'Economie pure

Cette oeuvre est centrée sur la démonstration de deux propositions fondamentales : Toute situation d'équilibre de marché est une situation d'efficacité maximale, et réciproquement toute situation d'efficacité maximale est une situation d'équilibre d'une économie de marché.
    Dans les années 1966-1967, Maurice Allais a été conduit à préciser le concept de surplus, qui figurait déjà dans l'ouvrage de 1943, et à abandonner le modèle général de l'Economie de marché proposé par Walras, pour aboutir à un nouveau modèle de l'Economie de marchés (au pluriel, avec un s) qui intégre la monnaie. Cette théorie générale des surplus constitue un progrès considérable tout à fait révolutionnaire sur les théories existantes.

 

2.  La théorie des processus intertemporels et d'une efficacité capitalistique maximale
    Cette catégorie est représentée par son ouvrage de 1947 : Economie et Intérêt.  Lorsque l'on prend en considération les générations futures, des paramètres essentiels apparaissent dont il faut tenir compte. Il élabore dans ce livre la théorie de la productivité capitalistique maximale, situation qui correspond à un taux d'intérêt salarial nul. De toutes les théories des processus capitalistiques dynamiques, la théorie développée par Maurice Allais est la seule qui se prête à des applications numériques. Elle est entièrement confirmée par les données de l'observation.

 

3.   La théorie des choix aléatoires et des critères à considérer pour des décisions économiques rationnelles.
    Est-il possible d'étendre les théories de l'équilibre économique général au cas d'une économie aléatoire ?  Dans un mémoire de 1952 : Fondements et applications de la théorie du risque en Econométrie, Maurice Allais répond que c'est possible. Cela l'amène à refuser la Theory of Games de Von Neumann et Morgenstein. Il appuie son argumentation par des exemples dont l'un est resté célèbre sous le nom d' "Allais' Paradox".

 

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